Afin de faciliter son travail, sa compréhension, de même que pour gagner du temps ou encore pour appuyer certaines décisions lors de la gestion d’un sinistre, l’assureur ou son représentant expert en sinistre doit faire appel de temps à autre à des spécialistes techniques ou scientifiques de différents domaines d’expertises.
Le but premier est de mieux comprendre la dynamique et le contexte d’un sinistre, mais aussi de bien servir l’assuré. L’assureur ne peut être un expert dans tous les domaines. Chaque sinistre est différent et doit être adressé de la bonne façon dès le début.
Lorsqu’une perte est reliée de près ou de loin à des phénomènes scientifiques ou en présence d’interactions complexes telles que dans les dossiers d’environnement ou d’ingénierie, l’expert peut fournir un avis scientifique au sujet d’une question précise, démontrer scientifiquement les origines et causes, ou encore, fournir une aide globale pour la résolution du dossier.
Le travail de l’expert est entre autres de supporter l’assureur dans ses démarches afin de régler le dossier équitablement et de recommander à celui-ci les moyens à prendre pour conclure le dossier. Ces moyens viseront à remettre l’assuré dans la position où il se trouvait préalablement à un sinistre, ou bien à répondre à une réclamation directe ou en responsabilité.
L’expert a ainsi pour mission de fournir à son client des recommandations issues de son expérience et de ses connaissances scientifiques, et ce, sur la base d’un diagnostic détaillé de la situation. Puisqu’il est indépendant de l’assureur, son intégrité et son objectivité sont primordiales. L’expert se doit d’être impartial dans des situations où il est parfois difficile de l’être chez l’assureur.
L’établissement des origines et causes sur des bases scientifiques solides par l’expert est également primordial pour les cas en subrogation, afin de recouvrir les sommes payées à l’assuré pour une perte due à la négligence d’un tiers.